Si vos poignets sont liés par un colson, voici un moyen simple de s'échapper en quelques secondes

C'est un scénario catastrophe à imaginer, et encore plus à vivre. Pourtant, vous retrouver avec les poignets attachés est une chose qui pourrait vous arriver. Heureusement, l'équipe d'Imminent Threat Solutions (ITS) vous explique comment vous pouvez facilement échapper à une telle situation en quelques secondes.

Bryan Black est le fondateur d'ITS. Il était auparavant dans la marine américaine, mais son séjour dans l'armée fut écourté par une blessure. Il a néanmoins suivi une grande partie de la formation requise pour devenir un SEAL et a donc appris comment réagir dans des situations difficiles.

Après avoir quitté l'armée, Black a continué à pratiquer les activités de plein air. Toutes ses expériences l'ont amené à créer ITS, un site Web qui permet aux lecteurs de découvrir le monde en toute sécurité tout en acquérant des compétences susceptibles de les sortir de situations dangereuses.

Une menace potentielle identifiée par Black et son équipe est l'enlèvement. Plus précisément, dans une vidéo YouTube réalisée par l'équipe, ils mettent l'accent sur l'immobilisation par des colsons, tout en reconnaissant que certains kidnappeurs peuvent préférer une corde ou du ruban adhésif.

Et comme le souligne le personnel de l'ITS sur son site Web, "toutes ces méthodes peuvent être aisément contrées". Dans une situation d'enlèvement, il s'agit donc d'attendre le bon moment avant d'agir. "Il est très probable que vos ravisseurs ne disposeront pas des ressources ou de la patience nécessaires pour vous surveiller en permanence", indique le site de l'ITS.

Pour démontrer ce que les gens devraient faire dans une telle situation d'urgence, l'équipe ITS a donc acheté des colsons solides. Ils voulaient que la démonstration soit aussi proche de la réalité que possible. "Nous les avons choisis parce que si quelqu'un était déterminé à acheter ce genre de matériel pour retenir illégalement quelqu'un, il irait certainement à la quincaillerie locale pour trouver les plus résistants possibles", écrivent-ils. Il ne prendrait aucun risque, c'est certain. Mais comment faire exactement pour se libérer de ces liens ? En fait, c'est incroyablement simple, pour autant que vous sachiez comment faire.

Dans la vidéo YouTube, un instructeur montre un moyen très simple de se libérer d'une telle situation. Il utilise un colson, mais conseille aux spectateurs de s'entraîner d'abord avec du ruban adhésif. "Cela peut faire un peu mal", explique-t-il à propos du colson en plastique dur avant d'ajouter : "Le ruban adhésif fonctionne de la même manière que ce que nous allons montrer."

Toutefois, lorsque vous êtes confronté à ce type de matériel, il existe quelques instructions spécifiques. Tout d'abord, l'instructeur ITS fait remarquer la barre de verrouillage, qui tient les deux extrémités de la bande de plastique dans une boucle autour de vos poignets.

L'emplacement de cette barre de verrouillage est très important, explique l'instructeur ITS. "Vous allez devoir fixer les attaches à glissière de manière à ce que la barre de verrouillage se trouve juste au milieu de vos mains", conseille-t-il.

L'instructeur insère ensuite ses deux mains dans la boucle et commence à serrer le lien autour de son poignet en tirant sur le bout libre avec ses dents. "Plus ils sont serrés, plus ce sera facile", dit-il.

Sur ce, l'instructeur entreprend d'expliquer le mouvement simple et rapide qui permettra de casser le lien en deux. "Vous allez vous baisser et balancer vos bras comme une poule. Et, parallèlement, vous allez pousser", dit-il.

Le professeur fait la démonstration de ce mouvement en plaçant ses bras au-dessus de sa tête, avant de les ramener vers son nombril. Ses bras sont, de fait, dans une position triangulaire – c'est ce qu'il entend par le fait d'imiter une poule.

En répétant la technique, l'instructeur donne une autre description de ce à quoi ce geste doit ressembler. "En un mouvement fluide, vous allez venir du haut et pousser vers le bas. Vous devez presque simuler le fait que vos omoplates se touchent lorsque vous descendez", explique-t-il.

Il est alors temps pour le professeur de montrer l'exécution de ce mouvement. Il met à nouveau ses mains au-dessus de sa tête et les fait redescendre vers son ventre. Et au bout de cette trajectoire, le colson se détache, tout cela en deux secondes seulement.

La vidéo d'ITS présentant cette technique a depuis été visionnée plus de 8,5 millions de fois sur YouTube, bien que les avis soient partagés sur les conseils de l'équipe d'ITS. Par exemple, certains se sont demandés comment cela pourrait se faire dans un espace clos comme le coffre d'une voiture.

Puis, bien sûr, il y a eu la question du positionnement des mains et du colson. " Quiconque [a] reçu une formation en matière de dispositifs de contention ne lierait jamais les mains sur le devant", écrit un utilisateur de YouTube.

Dans cette optique, un autre commentaire fait remarquer que le colson doit être idéalement placé pour que ce plan fonctionne. "Je suppose qu'on pourrait gentiment demander au méchant de le mettre... au bon endroit", a-t-il plaisanté.

Quoi qu'il en soit, l'astuce de l'instructeur ITS a au moins le mérite de fonctionner lorsque les mains sont liées à l'avant. Et de nombreux utilisateurs de YouTube lui en ont été reconnaissants. Par exemple, une personne a écrit : "Certaines personnes peuvent dire que des conseils comme celui-ci sont paranoïaques. Mais ils pourraient sauver une vie."

Sur son site Web, l'équipe de l'ITS donne d'autres conseils sur la façon de se défaire de liens ou de retirer ses mains d'une boucle, en fonction de la façon dont vous êtes attaché. Toutefois, quelle que soit la situation, ils vous conseillent de "rester passif" afin que les ravisseurs ne puissent pas deviner votre savoir-faire.

En outre, l'équipe ITS donne un dernier conseil pour faciliter l'évasion. "Faites tout votre possible pour présenter vos mains à votre ravisseur avant qu'il n'utilise la force pour vous maîtriser. En fait, vous leur présentez la position du poignet de votre choix", écrivent-ils. Si vous gardez cela à l'esprit, il se peut que vous parveniez à vous libérer d'une situation terrifiante.

Certaines techniques de survie nous viennent pourtant d'il y a bien plus longtemps. Prenez les Amérindiens, par exemple, dont les capacités à vivre de la terre nous permettent de comprendre certaines leçons essentielles. Les techniques de survie de certaines tribus – qu'il s'agisse de trouver de la nourriture et de l'eau dans la nature ou simplement de travailler ensemble en tant que communauté – sont, à de nombreux égards, toujours inestimables aujourd'hui.

10. La capacité de conserver la viande

On ne sait pas vraiment si les Amérindiens ont été les premiers inventeurs du jerky. Ce qui est certain, en revanche, c'est qu'ils utilisaient abondamment ce procédé pour fabriquer ce qu'ils appelaient le "pemmican". Si vous ne connaissez pas le jerky, il s'agit tout simplement de viande séchée, que les Amérindiens mélangeaient avec de la graisse animale ou des fruits secs.

L'avantage de cette méthode de préparation de la viande, bien sûr, est sa durée de conservation – que vous ayez besoin de provisions pour un long voyage ou simplement avoir une réserve de nourriture de secours au cas où votre réfrigérateur tomberait en panne. En fait, le jerky est devenu un aliment de base à travers le monde, tellement il est pratique.

9. La capacité de prévoir la météo

Si jamais vous vous retrouvez dans une situation de survie – par exemple, perdu dans les bois sans réseau – il vaut mieux être prêt au pire. Cela signifie notamment surveiller la météo. Or, être capable de prédire l'arrivée d'une tempête était une des grandes qualités des Amérindiens.

Par exemple, une forte tempête est habituellement annoncée par le vent qui agite les feuilles des arbres, la pluie qui se profile à l'horizon et les oiseaux qui font leur nid à ce moment de la journée. Savoir ce à quoi il faut faire attention dans une situation de survie peut donc vous donner le temps de préparer un abri approprié.

8. La capacité à trouver de l'eau

Bien entendu, prédire la météo n'est pas la seule technique utile dans une situation de survie. Il vous faudra également pouvoir trouver une source d'eau, ce pour quoi les Amérindiens étaient également très compétents. Si certaines tribus utilisaient toujours les mêmes sources, d'autres devaient voyager pour trouver de l'eau.

Heureusement, il existe de nombreuses façons de trouver de l'eau dans la nature. Les oiseaux et les animaux sont généralement le signe d'une source proche, et suivre leurs traces peut vous y conduire. Les arbres au feuillage vert sont aussi un indicateur assez fiable, tout comme les plantes vertes. Et même lorsqu'un lit de rivière semble sec, de l'eau peut se cacher sous la boue.

7. La connaissance des plantes sauvages comestibles

Si les tribus amérindiennes sédentaires se contentaient de faire pousser leurs propres cultures, celles qui parcouraient le pays étaient contraintes de chercher des plantes comestibles. Heureusement, ces peuples nomades ont appris à reconnaître les plantes comestibles. Et connaître ces plantes peut vous aider dans une situation difficile.

Par exemple, des animaux comme les cerfs et les oiseaux mangent des baies sauvages et, en général, ces fruits ne présentent aucun danger pour nous. D'autres créatures, comme les écureuils, stockent également des aliments pour l'hiver que les humains peuvent récupérer et consommer. Par contre, les plantes épineuses sont généralement à éviter.

6. La faculté de ne jamais se perdre

Bien entendu, vous n'aurez jamais besoin de voler les noisettes d'un écureuil si vous savez comment rentrer chez vous. Cette compétence particulière était tout aussi essentielle pour les tribus amérindiennes, généralement très sensibles à leur environnement. Les points de repère naturels aidaient les tribus à trouver leur chemin.

En outre, les populations indigènes étaient même capables de déterminer une direction sans disposer du soleil ou d'une boussole pour les guider. Pour cela, il leur suffisait de savoir ce qu'ils devaient rechercher dans leur environnement. Par exemple, la partie la plus dense d'un buisson d'ajoncs se trouve généralement du côté orienté vers le nord.

5. La capacité à se déplacer sans être repéré

Que ce soit pour chasser une proie ou simplement pour se rapprocher de la nature, il est crucial de savoir se déplacer dans son environnement sans se faire repérer. Et cette aptitude, nous sommes nombreux à l'avoir acquise grâce aux enseignements des Amérindiens. Bien entendu, nous faisons référence à la "Fox Walk".

Cette "Fox Walk" ("Marche du Renard") est essentiellement une méthode visant à s'assurer que l'on ne marche pas sur quelque chose qui pourrait faire du bruit. Cette technique consiste principalement à tâter le sol avec le pied avant d'y mettre le moindre poids, et cela jusqu'à trouver un endroit sûr où poser le pied. Avec suffisamment d'expérience, vos mouvements devraient finir par devenir totalement silencieux.

4. La capacité à fabriquer des pièges

Même si nous ne sommes plus obligés de chasser notre propre nourriture aujourd'hui, l'art de fabriquer un piège mortel peut toujours se révéler être un savoir précieux. Après tout, on ne sait jamais quand on va se retrouver dans une situation où on devra compter sur ses propres compétences pour survivre.

Les Amérindiens étaient de grands adeptes des pièges, le peuple Paiute a même donné son nom à une version spécifique de ce dispositif. Pour faire un tel piège, il suffit de maintenir une lourde pierre à l'aide d'une branche et de placer un appât en-dessous. Lorsqu'un animal s'approchera de l'appât, la branche cédera et la pierre tombera sur la créature sans méfiance.

3. La capacité à fabriquer des remèdes à base de plantes

Quand on est seul dans la nature, les plantes ne servent pas seulement à se nourrir, elles peuvent aussi être utiles pour soigner certaines maladies. De nombreux Amérindiens ont pu se soigner grâce à ces méthodes car ils ont développé de nombreux remèdes à base de plantes.

Par exemple, certaines tribus soignaient les maux de tête en buvant du thé à base de feuilles de pennyroyal. Le feuillage peut même être utilisé comme sédatif ; la tribu Meskwaki, par exemple, utilisait la racine d'un certain type de cerisier pour préparer une infusion tranquillisante. La connaissance de ces plantes peut donc faire une énorme différence en situation de survie.

2. La maîtrise de l'art du camouflage

Se déplacer silencieusement dans la nature ne vous rend pas totalement invisible. Mais le camouflage peut vous y aider, et les Amérindiens étaient des experts en la matière. En plus de peindre leur peau en fonction de leur environnement, ils se dessinaient même des oiseaux sur le corps pour mieux se confondre avec la nature.

Ce don pour le camouflage conférait aux Amérindiens un avantage unique, pas uniquement pour la chasse mais aussi au combat. Si la plupart d'entre nous ne sont pas susceptibles de devoir participer à de tels conflits aujourd'hui, le camouflage reste une pratique précieuse pour toutes sortes d'activités, de la chasse à la photographie animalière.

1. La faculté à faire partie d'une communauté

L'humanité survit et prospère en groupes. Il suffit en effet de regarder les tribus amérindiennes pour s'en convaincre. Former une communauté soudée, où tout le monde a un rôle spécifique, est un principe inestimable et intemporel qui nous permet d'apprendre à travailler ensemble et à apprendre les uns des autres.

Imaginons, pendant un instant, qu'une catastrophe nucléaire frappe le monde. Au lendemain de cet événement, il faudrait impérativement que les gens se regroupent pour que l'humanité survive. Mais même dans nos vies normales, appartenir à une communauté est une source de soutien, de confort et de ressources essentielle – ce qui signifie que cette compétence de survie nous sera toujours précieuse.